Sophro : chercher le sommeil… et le trouver !

Ne pas dormir peut vite devenir anxiogène. Si la peur du soir est le moteur de vos insomnies, pensez sophrologie ! Simple, efficace et durable !

Peur de ne pas dormir ? Pensez sophrologie !

Le manque de sommeil va de pair avec une baisse d’énergie et une irritabilité, surtout lorsqu’il devient chronique. Les difficultés à s’endormir ou à dormir suffisamment, créent une appréhension quand l’heure du coucher approche. Le cerveau active le mode rumination et se dessine en toile de fond la spirale infernale : “je dors mal donc j’ai peur de mal dormir alors… je dors mal” ! Oui, le fait d’être focalisé sur cette problématique va précisément l’entretenir. La sophrologie apporte une réponse concrète à l’anxiété du sommeil et vous prépare à des nuits réparatrices.

Ennemie n°1 du manque de sommeil : la crainte de ne pas dormir

Toutes les personnes qui subissent une dette de sommeil (hyposomnie) peuvent le dire : il ne suffit pas d’être fatigué pour dormir.

En l’absence de pathologie, la grande responsable des insomnies ou des réveils précoces est la psyché. Celle-ci se trouve être également la mère de l’anxiété du sommeil, ce phénomène d’angoisse à l’idée de ne pas fermer l’œil de la nuit. Et lorsque les deux se liguent, le déficit de repos s’amplifie, autant que la vulnérabilité de la personne qui en souffre.

Redouter de ne pas dormir assez ou de ne pas se rendormir en cas de réveil nocturne installe un cercle vicieux difficile à stopper :

• la crainte génère une montée de stress et donc automatiquement l’activation du système d’éveil,
• cette appréhension devient une croyance limitante : “il est impossible pour moi de me reposer correctement et suffisamment”,
• l’inconscient enregistre ce schéma comme vrai.

Par ailleurs, ne pas trouver le sommeil induit des comportements perturbateurs comme le fait de s’agacer, d’augmenter sa consommation d’excitants ou de passer plus de temps sur les écrans…

Dès lors, il y a un vrai risque de dérèglement du rythme circadien de l’organisme (cycle de 24 heures qui régule les fonctions métaboliques et le mode éveil/repos). Ce trouble de l’horloge interne renforce les insomnies, la somnolence diurne et les risques associés. Le sommeil n’est pas réparateur, les batteries sont à plat !

Pour inverser la tendance, il est nécessaire de changer son rapport au sommeil.

À la conquête des bras de Morphée !

En préambule, il me semble important de dire que faire de bonnes nuits est une notion propre à chacun, pas une affaire de performance :

• les besoins diffèrent selon les personnes, il y a les gros dormeurs et les autres,
• chacun a sa perception et son niveau d’exigence.

Le sommeil repose sur une subtile alchimie entre le corps et le mental, entre l’hygiène de vie et les rituels du coucher.

Cet équilibre conditionne le cerveau qui lui-même prépare l’organisme au repos, notamment grâce à la mélatonine, l’hormone du sommeil.

Si votre esprit est polarisé sur la nuit à venir avec la conviction qu’elle sera mauvaise, la machine s’emballe. Il convient de la réapprivoiser en douceur.

Différentes méthodes favorisent la mise en place d’une routine où le sommeil reprend sa juste place. Toutes ont pour but de :

• chasser les pensées envahissantes,
• détourner l’attention pour revenir au moment présent,
• instaurer le calme intérieur.

Ce lâcher-prise est synonyme d’un bien-être propice à l’endormissement.

La sophrologie, connue pour apaiser les tensions psychocorporelles, est une pratique efficace, simple et naturelle. Il est même fort probable que ce travail en douceur agisse sur la cause primaire du trouble du sommeil !

La sophro à votre chevet

Ses bénéfices sont multiples sur le corps (contractions, douleurs…) et sur le mental (manque d’estime ou de confiance en soi, préparation physique, gestion des émotions, du stress, des addictions…).

Ce qui en fait l’alliée parfaite de ceux qui veulent arrêter de ruminer, notamment le soir.

Le praticien vous guide vers un état de conscience modifié, un peu comme lorsque vous êtes dans la lune. Il vous invite ensuite à réaliser une combinaison d’exercices de respiration, de relaxation, de relâchement musculaire et de visualisation positive.

L’effet est immédiat :

• réduction des angoisses et des crispations,
• muscles détendus,
• cerveau oxygéné, rythme cardiaque ralenti…

Une profonde détente s’installe alors, votre organisme est prêt à vous faire dormir comme un bébé !

Dans ma pratique, nous établissons ensemble un programme adapté à votre situation. Il est destiné à ancrer profondément la confiance en votre capacité à bien dormir. Je vous remets également à l’issue de chaque séance un fichier audio et des mémos-conseils pour vous aider à pratiquer chez vous en autonomie.

Cela vous permet d’intégrer facilement la sophrologie à vos habitudes, car vous êtes entièrement apte à fixer durablement en vous le même état de paix qu’au cabinet.

Si vous associez cette routine aux traditionnelles consignes (des horaires réguliers de lever et de coucher, repérage des signaux de sommeil comme le bâillement ou les picotements des yeux, pas d’excitant après 16 heures, pas d’écran avant d’aller au lit), vos nuits blanches ne seront bientôt plus qu’un souvenir… cauchemardesque !

Avec un bon acteur (vous), un bon marchand de sable (moi), le bon outil (la sophro) et un peu de persévérance, l’objectif oreiller = sérénité est à votre portée ! La sophro, votre super-héros ?